Voilà je me suis mise à lire un livre inhabituel. En l’occurrence, il s'agit de l'été du sureau de Marie Chaix qui n'est autre que la petite soeur d'Anne Beugras alias Anne Sylvestre. Marie Chaix le précise dans son livre. Ne me demandez pas non plus ce que chante Anne Sylvestre, je n'en sait rien, je sais juste qu'elle est connue... Ce roman autobiographique raconte une histoire de famille. Ce que Marie Chaix a fait me semble t'il dans ses livres précédents... D'ailleurs, son éditeur Le Seuil mentionné dans son livre estime qu'elle ne sait faire que ça... Bref, pour revenir à nos moutons, tout tourne autour de la rupture entre Richard et sa fille. Précisons que Marie Chaix a deux filles et que je ne me souviens plus du nom de la fille en question. Cette séparation lui fait un mal fou alors qu'à priori cela ne la concerne pas. En réalité, Marie Chaix aime bien Richard (Morgiève), qui est lui même écrivain. Mais surtout, cela lui remémore sa propre séparation d'avec son premier mari, un comédien dont le nom de famille était Chaix et qui est le géniteur de ses deux filles. Elle explique par la suite que ce mariage même s'il se fonde sur de l'amour, lui a permis de changer de prénom et de s'appeler Chaix au lieu de Beugras. Cette séparation prend une proportion si forte chez elle que Marie Chaix se remet à écrire à la suite de tentatives avortées. Par la suite, nous apprenons que le père de Marie Chaix a été un collabo sous Vichy et une des têtes du mouvement de Jacques Doriot aka le fondateur de la Milice. Albert Beugras a été condamné à la perpétuité à la Libération. Jean, le grand frère de Marie, a été tué par la faute de son père qui lui a demandé de partir avec lui lorsqu'il a voulu se cacher à la Libération. Quant à sa mère, ce n'est pas mieux si on peut dire les choses comme ça... Elle a sacrifié sa jeunesse pour son mari. A la libération anticipée de son mari, elle a un accident qui la rend handicapée. Albert couche avec d'autres femmes (en témoigne les traces de rouge à lèvre lorsqu'il rentre éméché le soir). Paul le second grand frère tombe amoureux et quitte la maison familiale. Il a quelques années de répit avant de décéder d'une maladie mortelle. Marie Chaix nous raconte un passé qui ne passe pas et qui au présent lui mine encore sa vie malgré l'écriture de ses précédents livres. Ce passé malsain resurgit à la mort brutale d'Alain Oulman son nouvel éditeur (Calmann-Lévy) avec qui elle réessayait d'écrire un bon livre après s'être fait virée du Seuil . En soit, l'écriture peut être une thérapie mais pas vraiment un moyen de guérison.
J'espère que je n'ai pas fait de fautes de compréhension mais bon je tiens à préciser que je l'ai lu à la vitesse éclair. J'ai pris ce livre pour ma mère à la bibliothèque. Mon avis? Ce livre s'adresse aux femmes et aux mamans... Très sensible, profond mais personnellement je suis incapable de saisir ces subtilités. Je pense que c'est un livre qui ne s'adresse pas à tout le monde.
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